Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Compte rendu des visites et échanges
8 septembre 2015

Visite Cabinet Nutrition I. Lamour et Cabinet Equilibre

montage-compte-rendu-mda-cabinet-equilibre-nutrition

 

Isabelle Lamour, nutritionniste et gérante du Cabinet Nutrition I.Lamour et Valérie Degosse, naturopathe et réflexologue, gérante du Cabinet Équilibre, présentent leurs parcours et échangent avec le public sur les différentes facettes de leurs expériences d’entrepreneures. Une trentaine de femmes assistent à la visite qui se déroule à la Maison des Associations, à Lille.

Isabelle - Je suis nutritionniste et propose une prise en charge de la personne dans sa globalité. L’accompagnement est personnalisé et s’adapte à ses besoins.

Valérie - Je suis naturopathe et propose une approche naturelle de la santé, en travaillant surtout sur la prévention. Il s’agit de donner les moyens à chacun d’être en bonne santé avec des outils et des techniques naturelles, notamment l’utilisation de plantes.

 

Une reconversion dans le bien-être

Isabelle - Infirmière de formation, j’ai exercé ce métier en milieu hospitalier avant de diriger une crèche. Suite à un licenciement économique, j’ai suivi des formations de nutritionniste et de massage bébé. Maman de trois enfants, j’ai renoncé à retourner dans le milieu hospitalier, car les horaires étaient inadaptés à mon organisation personnelle. Quant à mon travail en crèche, il était trop administratif à mon goût. Je me suis ensuite beaucoup interrogée sur la création d’entreprise. Aidée par Initiatives Plurielles, j’ai formulé mes doutes comme mon désir d’indépendance. Ma création n’a pas été brutale, ce fut un cheminement personnel qui a donné lieu à un bel aboutissement.

Valérie - J’ai eu une vie professionnelle différente avant de créer mon cabinet. Je travaillais dans la communication et l’édition mais à titre personnel, j’ai toujours été intéressée par la nature, l’écologie et la santé au naturel. Le déclic de ma reconversion ? Un jour, j’ai lu la description du métier de naturopathe et cela a été une évidence. J’ai donc décidé de me former pour pouvoir vivre de cette nouvelle activité. L'objectif de cette reconversion était de créer mon cabinet. J’avais, comme Isabelle, cette envie d’indépendance.

 

Un changement de vie pour avancer

Isabelle - Je trouve que le changement est toujours bénéfique. Certes, il y a toujours la crainte de quitter une situation confortable pour aller vers l’inconnu. Mais je me suis toujours enrichie des changements, aussi bien quand j’ai changé de métier que lorsque j’ai décidé de créer une entreprise. J’ai énormément appris dans le domaine de la gestion, de l’administratif et des ressources humaines.

Valérie - Quand j’ai su que mon congé individuel de formation avait été accepté, j’ai été contactée par un chasseur de têtes qui me proposait un super boulot, bien payé. Je l’ai refusé sans hésiter une seconde.

 

La clé de la création d’entreprise : une passion pour son métier

Isabelle - Selon moi, la clé de la création, c’est d’être passionné par son métier. Il est à la base de votre projet et c’est vraiment à partir de cette passion que vous allez construire votre quotidien. Ensuite, la motivation, l’ambition, le dynamisme vous permettront d’adopter la bonne posture pour avancer. Je vous encourage donc à écouter vos envies.

 

Se faire accompagner pour préparer un projet ou faire un premier bilan

Isabelle - Je reconnais que, sans Initiatives Plurielles, je n’y serais pas arrivée. Travailler avec Loïc qui s’occupait de la filière bien-être a été le déclencheur de mon envie de création. Et être accompagnée m’a apporté un soutien dans le renforcement de la confiance en soi, l’aide à la prospection, la gestion de projet, les prévisions financières ou le choix du bon statut. Sans cela, j’aurais pu être freinée par le côté administratif et commercial et renoncer à créer. Il est important de trouver des ressources pour surmonter ses peurs.

J’insiste sur le fait que l’accompagnement est très important. Si Initiatives Plurielles me correspondait bien notamment pour ses valeurs de solidarité, je vous encourage à consulter l’ensemble des structures régionales qui le propose sur le site jecree.com avant de faire votre choix.

Enfin, si l’accompagnement booste, c’est toujours vous qui êtes aux commandes.

Valérie - Le démarrage de mon cabinet n’a pas été fulgurant, raison pour laquelle j’ai contacté Initiatives Plurielles et débuté également un accompagnement avec Loïc.

Être accompagnée vous oblige à vous organiser. Vous devez effectuer des démarches entre deux rendez-vous et ce contrat moral passé avec votre conseiller vous permet d’avancer. L’accompagnement permet aussi de travailler vos points faibles. Il m’a aidée à aller à la rencontre des autres pour exposer mon projet et cela m’a boostée.

 

Partager avec son entourage pour trouver un soutien essentiel

Isabelle - Le soutien de mon mari et celui de ma famille a été important pour moi, surtout dans la période de démarrage quand on connaît des hauts et des bas, quand, financièrement et psychologiquement, la vie de famille est chamboulée, parce qu’on ne prend plus de vacances, par exemple.

Valérie - Évoquer votre création et les raisons de celle-ci avec votre entourage est essentiel pour qu’il y soit favorable. Si vous êtes convaincue et déterminée, il vous soutiendra et cela fait la différence, notamment dans les moments de doute.

 

Trouver un local

Isabelle - Il a fallu taper aux portes, se renseigner, visiter, trouver un endroit qui me plaise et me ressemble. Pour l’ouverture de mon second cabinet à Cysoing, j’ai dû passer outre le barrage d’une secrétaire et prendre rendez-vous avec un médecin pour proposer de partager la maison médicale dans laquelle il exerçait. Cette anecdote prouve qu’il faut oser provoquer des rencontres et rester ouvert et confiant.

 

Différentes missions : la clé du succès

Valérie - J’exerce sous trois casquettes : j’ai mon cabinet, je fais de la formation depuis six-sept ans dans différentes disciplines et dans plusieurs écoles et je suis déléguée régionale de l’école de naturopathie de Villeneuve d’Ascq.

J’ai débuté auprès des étudiants par hasard, sollicitée par une cliente, directrice d’un centre de formation. Aujourd’hui, j’interviens à l’école de naturopathie et auprès de futures esthéticiennes sociales, infirmières, aides-soignantes et pharmacien(ne)s.

En recontactant l’école qui m’a formée à Paris pour évoquer leurs éventuels besoins, la directrice m’a proposé de monter l’antenne de Lille. Si je n’avais pas pris cette initiative, cette opportunité ne se serait pas présentée. C’est ma troisième casquette.

À travers ces exemples, je témoigne d’une évolution qui se fait au fil des rencontres, mais avant tout grâce à des démarches qui ont porté leurs fruits.

 

L’importance du réseau

Valérie - Le réseau est indispensable. Dans mon parcours, énormément d’opportunités se sont manifestées au hasard des rencontres. Et, plus on multiplie les occasions de rencontres, plus on se crée des opportunités.

 

S’adapter aux aléas de débuts de parcours

Valérie - J’ai vécu un retour au salariat momentané dans mon ancien métier quand j’ai démarré mon entreprise. Je venais d’avoir ma première fille et j’avais besoin de reprendre mon souffle financièrement tout en continuant à développer le cabinet. Ce n’est pas parce que cela ne se passe pas comme vous l’aviez prévu que tout s’arrête. Il faut parfois être patient et persévérant.

Isabelle - J’ai également dû donner des cours assez mal payés et accepter des vacations dans des structures de fitness qui ne me correspondaient pas. J’ai ainsi expérimenté mon activité dans différents lieux. C’était formateur, car cela m’a permis de savoir ce que je voulais et surtout ce que je ne voulais pas. Je me suis ensuite vraiment orientée dans le bien-être.

 

Trouver ses premiers clients

Isabelle - Au début, quand il y a peu de clients, il faut se bouger et aller les chercher. Les premiers m’ont été envoyés par des médecins qu’il a fallu démarcher auparavant. Ce n’est pas le côté le plus fun du métier mais la démarche commerciale devient vite de plus en plus naturelle. Évidemment, quand on rencontre des médecins, certains sont à l’écoute et d’autres très fermés. Au démarrage, j’ai proposé des bilans nutritionnels gratuits chez mon médecin généraliste. Ils ont eu beaucoup de succès. Ma première cliente est d’ailleurs arrivée par ce biais.

Valérie - Au départ, pour être visible, je faisais des conférences et des ateliers dans des magasins bio. Comme Isabelle, j’ai également démarché des partenaires médicaux, mais c’est quand même essentiellement le bouche-à-oreille qui, aujourd’hui, fonctionne le mieux pour moi. Et puis, mes interventions auprès de groupes en formation me permettent de générer quelques rendez-vous.

 

Élargir sa clientèle pour acquérir la posture de cheffe d’entreprise

Valérie - Il est très important de mettre dans son agenda la partie « démarches commerciales ». C’est très formateur pour s’incarner vraiment en tant que professionnel. Parler de ce que vous faites à un autre professionnel permet d’habiter progressivement la posture de cheffe d’entreprise. On peut le voir comme des petits défis personnels à réussir comme un jeu qui peut devenir un plaisir au fil du temps.

 

Soigner ses prescripteurs et sa démarche commerciale

Isabelle – Il faut être reconnaissant avec les prescripteurs, ne pas hésiter à les remercier, à faire un retour ou à envoyer un compte-rendu pour entretenir la relation.

Enfin, il faut leur raconter votre façon de faire, de travailler. N’hésitez pas à mettre en avant votre particularité. Moi, mon petit plus, c’est le massage et notamment le massage bébé. Je n’en fais pas de publicité mais c’est quelque chose qui me crée une personnalité un peu différente.

Valérie - Dans les métiers du bien-être, il y a le savoir-être et le savoir-faire. Il est important d’aller se présenter et de montrer la passion avec laquelle vous exercez votre profession.

 

Présenter son projet à la presse pour toucher le plus grand nombre

Valérie - À ce sujet, j’ai vraiment eu de la chance. Sur les conseils d’Initiatives Plurielles, j’avais pris contact avec La Voix du Nord et en leur envoyant un dossier de presse. Résultat ? Une pleine page sur mon activité m’a vraiment permis de démarrer. Je dois avouer que j’avais hésité à répondre positivement à la journaliste pour cause d’indisponibilité ce jour. Il est toujours nécessaire de s’adapter et de saisir la balle au bond.

 

Concilier création d’entreprise et vie de famille

Valérie - Comme mon cabinet est chez moi, je peux témoigner de l’importance d’avoir un lieu séparé pour le travail et de faire attention à la frontière entre vie professionnelle et vie personnelle au début. Très vite, sans s’en rendre compte, on répond au téléphone, on fait une vaisselle, on est happée par le quotidien et son temps de travail devient peau de chagrin. Il faut aussi souligner l’importance de s’habiller le matin comme si on allait au bureau. Il est essentiel d’adopter une posture professionnelle. Si vous avez des enfants, il convient de bien leur expliquer ce que vous faites et que vous ne pouvez pas être dérangée si vous êtes dans votre bureau. Il est important de poser un cadre et de le respecter.

Enfin, je pense qu’être indépendante me permet de concilier vie professionnelle et vie de famille, c’est une autre approche. Je suis sur des rythmes différents tous les jours, travailler de 9h à 18h, aller chercher mes enfants à l’école plus tôt et reprendre le travail après 20h.

Isabelle - Une créatrice doit être bien organisée, gérer et respecter son agenda. Même si la création permet de pouvoir mieux gérer ses temps de vie, je ne vais pas chercher mes enfants à l’école à 16h, ou exceptionnellement. Par contre, j’ai décidé de ne pas travailler le mercredi après-midi et de rentrer plus tard deux soirs par semaine. La famille le sait et l’accepte. Ce sont des choses à instaurer clairement dès le départ. La gestion de l’agenda en tant qu’indépendante, ce sont des contraintes à imposer avec une souplesse qui n’existe pas quand on est salariée. Aujourd’hui, pour moi, c’est une liberté de pouvoir gérer mon temps professionnel et familial.

 

Associer ses proches au succès de son entreprise

Isabelle - Sur le plan familial, je trouve que je suis un bon exemple pour mes filles. Elles ont découvert le cabinet avec moi. On a vraiment tout partagé : on a fait la peinture ensemble, on a fêté ensemble le premier client. Il me semble important de dire que les femmes aussi peuvent être des exemples pour leurs enfants.

 

 

les echanges avec un public desireux

 

« Combien de temps avez-vous mis pour vivre vraiment de votre activité ? »

Isabelle – Pour vraiment en vivre, je vais dire cinq ans, mais au bout de six ans, je me suis relancée dans les démarches pour créer mon second cabinet.

Valérie - Après les débuts, on peut se payer le luxe de faire des choix et décider d’arrêter certaines prestations. Quand j’ai pu me recentrer sur ce qui me correspondait le plus, quel bonheur !

Isabelle - Quand on en arrive là, on est plus zen dans notre quotidien et cela se ressent dans notre travail, dans ce que l’on donne aux patients mais également dans la conciliation des temps.

 

« Sur le plan financier, avez-vous bénéficié d’aides pour votre création d’entreprise ? »

Isabelle - Le fait de bénéficier d’une allocation chômage pendant la période d’accompagnement, qui a duré un an, a facilité l’ensemble de mes démarches jusqu’à la création. Enfin, par le biais d’Initiatives Plurielles, nous avions rencontré des partenaires financiers lors d’une formation. Il faut vous renseigner auprès d’une structure d’accompagnement, car il existe des conditions particulières, pour chaque aide.

Valérie - J’ai bénéficié d’une aide à la création ou à la reprise d'entreprise (ACCRE), qui correspond à une exonération de charges. Pour y avoir accès, il faut être demandeur d’emploi.

 

« Dans le cadre d’une création d’entreprise, peut-on se faire financer une formation ? »

Isabelle - Pour se former avant de créer, il faut vous rapprocher de Pôle emploi qui étudiera votre projet. C’est en fonction des situations de chacune et du besoin lié à la cohérence du projet professionnel.

 

« Pensez-vous que vos métiers sont mieux reconnus aujourd’hui ? »

Valérie - Il y a onze ans, quand je disais que j’étais naturopathe, personne ne connaissait ce métier. Aborder sa santé autrement et veiller à son hygiène de vie sont des sujets plus médiatisés depuis trois-quatre ans. Aujourd’hui, les gens vont naturellement vers un naturopathe, alors que mes premiers clients sont arrivés par le bouche-à-oreille ou suite à une communication. De plus en plus, ils ont envie de prendre leur santé en charge autrement, c’est plus confortable.

Isabelle - C’est vraiment le bouche-à-oreille qui prime. Si vous êtes convaincue, que vous travaillez bien, il devient vite important. Aujourd’hui, des médecins que je ne connais pas m’envoient des clients qui, parfois, viennent de loin. On pense souvent clientèle locale, mais si vous êtes reconnue, elle peut s’élargir géographiquement.

 

« Travaillez-vous seule dans votre cabinet ? »

Isabelle - Je travaille dans des maisons médicales. C’est un bon compromis. Je conserve mon indépendance et je partage avec d’autres professionnels.

Valérie - De mon côté, je travaille seule, puisque mon cabinet est installé chez moi. Mais je trouve mon équilibre en changeant de casquette, car, pour le volet formation de mon métier, je travaille avec des groupes.

 

« Dans vos métiers, existe-t-il des locaux partagés entre professionnels ?
Cela permet-il de réduire le coût d’un loyer ? »

Isabelle - Oui, de plus en plus. Il faut démarcher, chercher ou être à l’initiative d’une création. Un loyer pour un temps plein dans une maison médicale peut coûter entre 500 et 700 euros par mois, suivant les surfaces.

 

« Comment avez-vous vécu votre entrée dans vos nouveaux réseaux professionnels ? Avez-vous bénéficié de mutualisations aidantes ou vous êtes-vous heurtées à des réticences liées à une crainte de concurrence ? »

Valérie - On vient de se regrouper à plusieurs naturopathes pour créer Naturo’Nord, une association pour valoriser le métier de naturopathe. Ce sujet a été évoqué lors de notre première réunion. Pour ma part, je pense que l’on a tous intérêt à mutualiser nos connaissances et à être dans l’échange. Plus on sera dans le partage et plus on sera cohérent dans nos professions.

Isabelle - C’est d’ailleurs tout à fait l’esprit d’Initiatives Plurielles. Et les créatrices qu’on y rencontre ont compris l’importance, pour chacune, de l’échange, la solidarité, la coopération et la mutualisation.

Valérie - En effet, plus on donne et plus on reçoit. Maintenant que ma situation est plus confortable, je réponds aux sollicitations, si je ne peux pas, je renvoie à mes anciennes élèves ou à mon réseau.

 

« Je suis en formation à FCI où nous testons des métiers en lien avec notre projet, j'ai un savoir-faire en massage bébé et souhaiterais faire une formation dans ce domaine, avez-vous des contacts à me donner? »

 Isabelle - il serait intéressant de trouver une formation courte qui vienne valider ce savoir. Sur Paris il y a plusieurs associations indépendantes, notamment Edelweiss qui fait la promotion du massage bébé et propose des formations sur 2 jours. Pour un massage bébé, il n’y a pas de diplôme requis, l’expérience et une certification de stage suffit. Si vous êtes inscrite à Pôle emploi, vous pouvez aussi faire un stage pratique chez une professionnelle qui exerce ce métier.

 

« Pourquoi avoir accepté de devenir marraine dans le programme d’Initiatives Plurielles ? »

Isabelle - Quand Initiatives Plurielles nous a fait la demande, nous avons tout de suite accepté. Notre rôle ? Soutenir une cheffe d’entreprise qui démarre. C’est pour nous un plaisir mais aussi un échange, car cela nous permet de retrouver un collectif de femmes mais également de partager avec les marraines et d’avancer ensemble. Ajoutons aussi que l’expérience remotive. Par exemple, lorsque ma filleule m’interroge sur des sujets que j’ai abordés au démarrage de ma création, je retrouve le dynamisme de mes débuts.

Valérie - La dimension transmission de valeurs est aussi très gratifiante. C’est une façon d’évoluer ensemble et de ne pas rester sur nos acquis, la société est faite de transmission.

 

« Utilisez-vous les réseaux sociaux pour développer votre entreprise ? »

Valérie - Pas à titre professionnel. En revanche, une de mes anciennes élèves propose des séjours bien-être en naturopathie sur les réseaux sociaux et obtient de bons retours clients.

 

« Quelles recommandations pourriez-vous faire aux futures créatrices ? »

Isabelle - Écouter ses envies, aller de l’avant et surtout se faire accompagner et se mettre en réseau.

Valérie - Parfaitement d’accord. J’ajouterai rester centrée sur ce que vous voulez vraiment malgré les aléas de la vie. Cela aide à surmonter les obstacles.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 21 047
Publicité